Les salariés de Sodimatex reprennent les négociations à Crépy-en-Valois
Les délégués syndicaux ont claqué la porte des négociations avant de retourner autours de la table pour discuter.
_ En début de soirée ils étaient apparus très remontés. "Ils n'ont pas l'intention de négocier", a déclaré Patrick Testar, délégué CFDT de l'usine qui fabrique des moquettes pour automobiles. "On a décidé de sortir de la salle et ils verront les conséquences... Venez sur le site", a-t-il lancé, visiblement furieux du déroulement des négociations.
La table ronde a donc repris peu après 22 heures à la mairie de la ville. Le temps pour les délégués de rencontrer leur base. La réunion entre les représentants des salariés et la direction du groupe Trèves, propriétaire de Sodimatex. se tient sous l'égide du préfet de l'Oise.
Les deux parties tentent de trouver un accord pour améliorer les
conditions de départ des 92 salariés du site, dont la fermeture est programmée depuis un an. Les salariés réclament notamment une prime extra-légale de licenciement de 21.000 euros, semblable à ce qu'avaient touché leurs collègues d'une autre usine Sodimatex fermée en 2006, tandis que la direction propose 15.000 euros.
Les salariés menacent depuis jeudi de mettre le feu à une citerne de gaz qui
pourrait faire exploser l'usine. Vendredi matin, ils ont disposé des cocktails
molotov autour de cette citerne de près de cinq mètres de long, dont le gaz sert à approvisionner les chariots élévateurs.
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