Les nouvelles mesures de Claude Guéant pour lutter contre la délinquance roumaine
Selon le ministre de l'Intérieur, “sur les sept premiers mois de l'année 2011, il y a eu 4.800 mis en cause roumains interpellés par la police à Paris contre 2.500 pour la même période en 2010”. “Ce qui signifie une augmentation de plus de 90 % ”.
“Près 1.200 ressortissants roumains ont été déférés devant la justice (...) pour les sept premiers mois de l'année à Paris. Les délinquants roumains représentent 1 déféré sur 10 dans la capitale ”, précise Claude Guéant.
Pour lutter contre cette délinquance roumaine, Claude Guéant a annoncé que le préfet de police de Paris Michel Gaudin allait “ interdire la mendicité sur les Champs-Elysées ” en
signant un arrêté “dès cette semaine”.
Le ministre de l’Intérieur prévoit aussi l'“ installation d'un
magistrat de liaison roumain à Paris d'ici quelques semaines” (qui) “permettra d'organiser le rapatriement des mineurs délinquants dans leur pays”.
“Si ces derniers ont des parents présents en France, ils leur seront remis avant d'être rapatriés”, ajoute le ministre. “Dans le cas où on n'a pas connaissance de la présence des parents sur notre territoire, ces mineurs seront confiés au service d'aide à l'enfance roumain”, a-t-il souligné.
Cette dernière mesure, selon Claude Guéant, est “un élément nouveau dans notre paysage car ce service n'était pas reconnu comme étant aux normes au niveau international”.
Des adolescents âgés de 12 ou 13 ans
Claude Guéant a aussi rappelé avoir entrepris une action de
coopération avec les autorités roumaines, comme la “présence de policiers de liaison roumains à Paris” pour “ remonter les
filières criminelles ” et les “villages spécialisés” dans ce type
de délinquance.
Le ministre visait, sans les citer, les jeunes pick-pockets.
Pour le ministre, la délinquance roumaine est “une délinquance qu'il est difficile de combattre, à cause d'un de ses aspects qui est extrêmement cruel : elle a recours fréquemment aux mineurs”. Le ministre assure que “ la moitié des délinquants roumains interpellés sont des enfants ou des adolescents, parfois âgés de 12 ou 13 ans” et “souvent forcés de se livrer à divers délits”.
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