Les internes désormais en grève totale
Déçus, mais pas franchement résignés. Les internes en appellent maintenant directement au président de la République, pour régler leur situation. Nicolas Sarkozy était aujourd'hui à Bordeaux, un déplacement consacré aux questions liées à l'hôpital. Il y a rencontré une délégation d'internes.
On s'est vu opposer une fin de non-recevoir par la ministre. Voyons alors ce que le président a à nous dire. S'il ne répond pas à nos attentes, vous pouvez vous attendre à ce que les internes fassent encore plus de bruit" a prévenu hier le président de l'Intersyndicale nationale des internes des hôpitaux (ISNIH), Olivier Mir.
La réunion d'hier avec la ministre de la Santé n'a donc pas vraiment été une réussite. Aucune avancée sur le point de friction, la libre installation des médecins. Roselyne Bachelot n'envisage pas pour l'instant de retirer les articles incriminés dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
Grosse déception pour les internes, qui appellent désormais à une grève totale et illimitée.
Les internes sont en grève depuis le 27 septembre, avec une grève illimitée des gardes et des astreintes. Un mouvement suivi chaque nuit par 60 à 80% des internes, selon les chiffres diffusés régulièrement par le ministère de la Santé.
Les syndicats ont également déposé un préavis de grève illimité des activités de jour depuis le 1er octobre, mouvement qui devrait prendre de l'ampleur cette semaine, selon eux.
Pour ne pas se rendre trop impopulaires, certains ont mis en place une forme plus originale que la grève.
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