Les indicateurs des résultats de 4.000 lycées ont été mis en ligne mercredi par le ministère de l'Education nationale
Ils constituent un outil d'information, pas un classement a insisté devant la presse, Michel Quéré, directeur de l'évaluation, de la prospective et de la performance au ministère.
Au total, 2.313 lycée généraux et technologiques et 1.778 lycées professionnels ont été passés au crible.
Les résultats sont consultables à l'adresse www.education.gouv.fr/indicateurs-resultats-lycees.
"Le but de cette conférence de presse est d'éviter les palmarès, c'est un appel à l'intelligence. Les palmarès, souvent, pêchent par simplisme, et pas seulement dans le domaine scolaire", a renchéri Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire (Dgesco). "Le but est d'analyser la valeur ajoutée d'un lycée, plutôt que ce qui saute aux yeux, le taux de réussite au bac. Souvent, c'est à côté de chez soi qu'on a le bon établissement", a-t-il ajouté.
Les indicateurs
Le taux de réussite au baccalauréat correspond au nombre de reçus rapporté au nombre de candidats. Mais il n'est pas suffisant pour "juger des résultats d'un lycée", estime le ministère.
Un deuxième critère est ainsi pris en compte, le "taux d'accès". Un établissement qui a un bonne note dans ce domaine signifie qu'il accueille les élève en début de seconde (ou de première) et les mène jusqu'au bac, sans les mettre à la porte avant en se disant qu'ils ont peu de chances d'obtenir ce diplôme.
Le troisième indicateur, la "proportion de bacheliers parmi les sortants", fournit, parmi les élèves qui ont quitté l'établissement, quelles qu'en soient les raisons, la proportion de ceux qui l'ont quitté avec le bac. Il permet ainsi d'évaluer l'efficacité de la politique de redoublement du lycée.
Pour chacun de ces trois indicateurs, les services du ministère ont calculé le "taux brut" obtenu par le lycée, puis le "taux attendu" par rapport au reste de l'académie et par rapport au reste de la France. Concrètement, ce dernier taux est celui que le lycée pourrait avoir si les caractéristiques de ses élèves étaient les mêmes que la moyenne de l'académie ou de la France entière. La différence entre taux brut et taux attendu permet de déduire la "valeur ajoutée d'un établissement", dont le ministère souligne l'importance. Pour cela, les calculs prennent en compte l'offre de formation de l'établissement et les caractéristiques des élèves en terme d'âge, d'origine sociale, de sexe et, pour les lycées généraux et technologiques (LGT), de niveau scolaire (note aux épreuves écrites du brevet des collèges).
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