Les fonctionnaires appelés à la grève le 15 mai
Tout comme les enseignants et les lycéens, les syndicats de fonctionnaires dénoncent les suppressions de postes. Dans le service public, 23.000 départs ne seront pas remplacés cette année, 35.000 chaque année à partir de 2009.
Un "plan social" qui ne dit pas son nom, selon cinq syndicats de fonctionnaires - FSU, CGT, Sud-Solidaires, UNSA et CFTC - qui craignent "l'affaiblissement voire la suppression ou la privatisation de missions et de services ainsi que la détérioration des conditions de travail".
_ Ils dénoncent également dans un communiqué commun le projet de loi sur la mobilité des agents publics, qui sera présenté mardi prochain au Sénat. Ce texte vise notamment à encourager les fonctionnaires à changer de métiers et même à quitter la fonction publique, grâce une "indemnité de départ volontaire". Et autorise le remplacement d'un fonctionnaire par "le recours à l'intérim".
En conséquence, les cinq syndicats appellent à une journée d'action, tout comme la CFDT et Force Ouvrière qui ont publié leur propre communiqué. Et pas n'importe quand. Le 15 mai, le jour choisi par dix-huit organisations d'enseignants, de lycéens et de parents d'élèves pour manifester leur mécontement à l'égard du gouvernement.
Les syndicats de l'Éducation Nationale et les élèves protestent contre la suppression de 8.830 postes dans les collèges et lycées publics à la rentrée prochaine.
Dans son interview télévisée, hier soir, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il "mainten(ait) les réformes qui permettront les réductions" d'effectifs, et a rappelé que l'an prochain, "un peu plus de 30.000 départs à la retraite" de fonctionnaires ne seront pas remplacés.
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