Les étudiants dans la rue, mais peu nombreux
Ils étaient à peine quelques centaines. Cet après-midi, l'Unef avait organisé un rassemblement devant le Sénat, où la réforme a été solennellement votée aujourd'hui. "Nous attendons encore les gens de Tolbiac et Jussieu" expliquait, un brin embarrassée, une porte-parole de l'Unef pour justifier la faible mobilisation.
Les défilés n'ont pas été plus fournis en province : environ 250 personnes à Toulouse, 200 à Nantes, 200 à Bordeaux...
En cause, les vacances scolaires, qui concernent les deux tiers des universités de province. Mais il y a aussi "une résignation" reconnaît Violaine Godet, étudiante à l'université Paris-Dauphine et militante de l'Unef. "On craint que la mobilisation s'épuise".
Le président de l'Unef Jean-Baptiste Prévost tente de minimiser la portée de cette journée, qui n'est "pas un baroud d'honneur ou une journée
test, c'est une étape" avant les manifestations et les grèves
des salariés jeudi.
En revanche, la mobilisation est en hausse à la Réunion : plusieurs manifestations de lycéens ont eu lieu, accompagnées de barrages routiers et de jets de pierres contre les forces de l'ordre.
Seule une poignée d'universités sont encore bloquées : selon l'Unef, 7 facultés sont perturbées (Paris-1 Tolbiac, Paris-10, Paris-13, Amiens, Caen, Montpellier-3 et
Pau), sur un total de 83.
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