Cet article date de plus de neuf ans.

Les caricatures de Mahomet finalement pas diffusées aux Pays-Bas

Le député néerlandais anti-islam Geert Wilders avait promis de diffuser des caricatures du prophète Mahomet à la télévision ce samedi à la mi-journée, pendant un temps réservé aux partis politiques. Mais à la place, c'est un message de M. Wilders sur l'immigration qui a été transmis. La chaîne publique NOS va "enquêter" sur l'incident.
Article rédigé par Lorrain Sénéchal
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
  (Geert Wilders aux côtés de Marine Le Pen, dans une conférence de presse commune aux deux partis d'extrême-droite à Bruxelles, le 16 juin 2015. © Maxppp)

Geert Wilders s'estime victime d'une "sabotage" . Le leader anti-islam néerlandais avait promis de diffuser sur la chaîne publique NOS des caricatures du prophète musulman Mahomet, pendant un temps réservé aux partis politiques. Mais elles ne sont pas apparues comme prévu à la mi-journée samedi. Les télespectateurs ont simplement pu voir un message de Geert Wilders sur l'immigration.

Le député néerlandais s'est insurgé sur twitter : "un sabotage de la NOS, tout avait été confirmé, mais cela n'a pas été diffusé."

Geert Wilders a promis de mettre les images sur le site Youtube, et "la prochaine fois à la télévision" , autrement dit les 24 juin et 3 juillet, au nom de son parti, le PVV (le Parti pour la liberté). La chaîne NOS a elle assuré qu'elle n'avait rien "saboté", et qu'elle allait "enquêter" sur cet incident.

Mesures de précautions dans les ambassades néerlandaises autour du monde

Geert Wilders et son parti disent vouloir "défendre la liberté d'expression contre la violence" après l'attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique, d'un concours de caricatures de Mahomet au Texas début mai. Des représentants du culte musulman aux Pays-Bas ont eux assurés que le calme règnerait même si Geert Wilders parvenait à faire publier ces caricatures. Mais selon les médias locaux les ambassades néerlandaises ont été averties de mesures à prendre en cas de diffusion, par crainte de protestations violentes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.