Les autorités ferment des commerces non autorisés dans la jungle de Calais
C’est une opération de police un peu particulière qui a été menée dans la jungle de Calais ce mardi. 150 policiers et gendarmes ont été mobilisés, non pas pour démanteler le bidonville, mais pour contrôler et fermer restaurants et boutiques qui prospèrent auprès des migrants depuis plusieurs mois.
Pas d'autorisation d'exister donc pas de fermeture administrative prononcée
Une vingtaine de commerces a ainsi été entièrement vidée dans la rue principale. Les agents des services de l'Etat ont rempli des camionnettes de boissons, de fruits, de légumes et autres produits saisis. Ici, aucune des échoppes n’existe officiellement. Il n’y a pas d’autorisation, pas de factures. Aucune fermeture administrative n’a donc pu être prononcée. Mais une dizaine de migrants a été placée en garde à vue. Les gérants de ces échoppes sont en lien avec les passeurs et c’est une véritable économie souterraine, selon la préfecture.
Des fermetures réclamées par les commerçants calaisiens
Les commerçants calaisiens, remontés contre ces concurrents qui n’ont ni autorisation, ne payent pas de taxes, ni de charges, réclamaient depuis longtemps ces fermetures.
Une opération qui intervient alors qu’un hommage aux victimes de l’attentat de Nice devait être organisé par les réfugiés. L’association l’Auberge des migrants parle d’opération d’intimidation, alors que les commerces sont des lieux de vie important.
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