Le sort des petits blocs opératoires en sursis
La nouvelle est tombée début juillet dans les colonnes du Journal du Dimanche. En dessous d'un seuil de 1.500 patients traités par an, la "sécurité des soins" n'étant pas assurée, le ministère de la Santé prévoyait des fermetures.
Un sursis était tout de même prévu pour les services de chirurgie ayant opéré entre 1.050 et 1.500 personnes par an (soit 70% de l'objectif), qui disposaient de trois ans pour améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement afin de pouvoir se maintenir.
Changement de programme. Alors que le décret devait être publié dans les prochains jours, le porte-parole du ministère annonce son "report". "La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explication" et va lancer une mission d'information "à la rentrée", a-t-il ajouté. "La priorité, c'est la sécurité des patients", a encore dit le porte-parole.
Pas assez de pédagogie ? Roselyne Bachelot a-t-elle fini par se laisser convaincre par l'Association des petites villes de France ? Après l'annonce de ces fermetures l'association ne décolérait pas et avait demandé à la ministre de ne pas signer le texte.
Caroline Caldier, avec agences
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