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Le retour des apéros géants

Un apéro géant devrait rassembler plusieurs milliers de personnes dans le centre-ville de Nantes ce soir. Initié sur le réseau social Facebook, ce rendez-vous a réuni en quelques mois près de 10.000 candidats sur Internet. Combien seront-ils réellement ? Difficile de le dire à l'heure qu'il est. Après la mort d'un jeune Vendéen l'an dernier lors d'une manifestation similaire à Nantes, les autorités ont tenté de dissuader les internautes d'y participer cette année.
Article rédigé par franceinfo
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La préfecture de Loire-Atlantique ne voit pas très bon œil l'organisation, ce soir dans le centre ville de Nantes, d'un apéro géant. Il faut dire que l'évènement avait été endeuillé l'an dernier par la mort d'un jeune homme de 21 ans, tombé accidentellement d'un pont en revenant des festivités. Il s'agissait du premier accident mortel depuis la multiplication des apéros géants, lancés sur le réseau social Facebook en 2009.

La préfecture a donc averti, mis en garde et tenté de dissuader, via facebook notamment, les nombreux inscrits pour cette éditions 2011. Mais elle n'a pas interdit l'événement. Des mesures de restriction concernant la vente d'alcool ont en revanche été prises. Ainsi, le transport et la vente d'alcool à emporter dans le centre-ville de Nantes sont interdits entre 18h ce soir et 6h00 du matin demain. "Si l'événement se confirme, nous étudions la possibilité d'interdire les abords de la fontaine de la Place Royale qui présente des risques en cas de forte alcoolisation", a en outre indiqué le directeur de cabinet du préfet, Patrick Lapouze.

Un important dispositif de surveillance et de secours est également prévu. Au CHU de Nantes, où le souvenir de la première édition de l'apéro l'an dernier est encore bien présent dans les esprits, le service des Urgences a été renforcé pour faire face à la multiplication attendue des patients ce soir et demain.

La préfecture rappelle enfin que l'ivresse publique et manifeste sur la voie
publique est susceptible de faire l'objet d'une interpellation.

Cécile Mimaut, avec agences

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