Le pape attendu dans la ferveur par la France catholique

Annie et Jean-Etienne sont originaires de la région bordelaise.
_ S'ils habitent aujourd'hui à Lourdes, cette petite maison située juste en face de la grotte des apparitions, ce n'est pas un hasard. C'est d'abord à la suite d'"un appel" ressenti il y a quelques années, qu'ils sont venus s'installer dans la région. Jean-Etienne est instituteur dans une école -laïque- des hauteurs de Lourdes (Hautes-Pyrénées).

Puis ils sont tombés sur cette petite maison, "une ruine", située à deux pas d'un petit chemin qui mène directement au coeur des sanctuaires. Une "bénédiction" cette maison, qu'ils ont mis cinq ans à rénover. Ils viennent d'emménager. Vue imprenable sur la basilique. Un emplacement privilégié pour voir passer le pape ce week-end.

"Dimension céleste"

La visite de Benoit XVI, Annie, Jean-Etienne et leurs cinq enfants (Emmanuel, Pierre, Ingrid, Judith et Elie) l'attendent dans la ferveur. Impatients de se retrouver en communauté autour de ce "pasteur qui les guide". Ils reçoivent “comme une grâce” cette visite du pape “à domicile”. Ce sera à coup sûr “un moment d'enseignement, de joie et d'unité”, confie Jean-Etienne. Une “dimension quasi céleste”.

Ils sauront également profiter des deux messes que Benoit XVI va célébrer à Lourdes pour découvrir, apprivoiser de nouveau souverain pontife, que l'on connait si peu en France. En attendant de découvrir “sa façon d'être pasteur, d'ouvrir les bras”, Annie se dit déjà très touchée par le fait qu'il va faire le chemin du jubilé, comme tous les pèlerins. Coller une à une les quatre petites vignettes sur l'insigne du jubilé, au fil de sa visite des lieux où Bernadette Soubirous a vécu, il y a 150 ans, les moments les plus forts de sa vie.

A l'occasion de la première visite de Benoit XVI en France, vivre à Lourdes prend, pour Annie et Jean-Etienne, tout son sens.

Gilles Halais