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Le mouvement étudiant divisé face à la réforme Pécresse

Le week-end a mis en lumière les divisions internes au mouvement. La coordination nationale étudiante réunissant des délégués de 67 universités et IUT à Lille a appelé à durcir le mouvement. Mais la décision a été votée sans les voix de l’Unef, qui a claqué la porte du rassemblement.
Article rédigé par franceinfo
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Au terme d’un week-end mouvementé, la coordination maintient sa position. Elle exige l'abrogation pure et simple de la loi Pécresse et reproche à l'Unef - débordée par une frange du mouvement et qui réclame des moyens financiers pour accompagner la loi - d'être dans une démarche de négociation avec le gouvernement.

"La coordination est la seule légitime à parler" au nom des étudiants, a
déclaré dimanche un de ses porte-paroles, Edouard, en ajoutant qu'elle était composée de "délégations issues des AG de chaque université".

Pourtant dimanche soir, le président de l'Unef, Bruno Julliard, qui
réclamait "l'ouverture de discussions avec le gouvernement", depuis une semaine, a obtenu une invitation de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. Invitation qu’il a accepté.

Le mouvement étudiant aborde donc divisé une semaine pourtant cruciale de discussions autour de la réforme de l’autonomie des universités. Des travaux d'approche entre étudiants, acteurs universitaires et gouvernement, destinés à trouver une issue concertée à la crise, ont eu lieu toute la fin de la semaine dernière. Ils se poursuivront dans les jours qui viennent parallèlement aux mobilisations de mardi 27 et jeudi 29 novembre, et de la "journée de solidarité nationale avec les sans-papiers le 3 décembre" et d'une "journée de mobilisation interprofessionnelle le 4 décembre", à l'appel de la coordination nationale.

Sur le terrain vendredi, une petite cinquantaine de sites universitaires
étaient toujours perturbés à des degrés divers, ainsi que plus de 80 lycées.

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