Le LKP guadeloupéen dans la manif parisienne de jeudi
Le voyage "social" du LKP dans l'hexagone durera une bonne semaine, le temps de défiler à Paris avec les organisations syndicales et les salariés grévistes métropolitains et de rendre visite à d'autres travailleurs français en lutte pour le maintien de leurs emplois. Le porte-parole du collectif, Elie Domota, ne sait pas encore s'il viendra personnellement.
Hier dans les colonnes du Journal du Dimanche, Olivier Besancenot déclarait que les organisations syndicales et politiques devraient à ses yeux "s'inspirer de la Guadeloupe", théâtre d'une grève générale contre la vie chère qui a duré six semaines. Le leader du NPA (Nouveau Parti Capitaliste) ne tarissait pas d'éloges sur Elie Domota, charismatique chef de file du mouvement antillais, le considérant comme "une grande figure" qui avait "fait un sans-faute". Et d'ajouter : "Le LKP est un exemple à suivre et à méditer" .
"Ce qui s'est passé en Guadeloupe montre comment l'action déterminée peut faire bouger les lignes. Comme le ferait un 19 mars plus puissant que le 29 janvier", a pour sa part commenté FO, même si Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT déclarait la semaine dernière que les conflits sociaux qui touchent l'outremer ne sont pas transposables en métropole, car "la situation n'est pas comparable".
Selon un récent sondage, 63% des Français pensent que le conflit et les violences qui ont eu lieu en Guadeloupe peuvent s'étendre à la métropole.
Anne Jocteur Monrozier, avec agences
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