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Le gouvernement annonce l'acte II de l'aide à l'autonomie

Comment la France va-t-elle faire face au défi du grand âge ? C'est le thème du déplacement mercredi matin à Angers du Premier ministre. Jean-Marc Ayrault y a dévoilé les grandes lignes du projet de loi pour l'adaptation de la société au vieillissement de la population. Il sera présenté vendredi en Conseil des ministres. Parmi les mesures phares, une augmentation significative de l'APA. 
Article rédigé par Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

En 2060, un tiers de
la population française aura plus de 60 ans. L'idée maîtresse du projet de loi
pour l'adaptation de la société au vieillissement de la population, qui sera
présenté vendredi en Conseil des ministres, est que les gens puissent rester
chez eux le plus longtemps possible.

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Parmi les
dispositions prévues et annoncées ce mardi par Jean-Marc Ayrault lors d'un déplacement
à Angers, figure une mesure phare visant à augmenter l'APA. Ainsi, 375 millions d'euros supplémentaires
viendront abonder chaque année cette allocation personnalisée d'autonomie. Cette aide bénéficie à toutes les
personnes âgées qui restent chez elles. Elle est calculée en fonction de leur
degré de dépendance et de leurs ressources.  

Le texte prévoit que tous les plafonds de
l'APA soient relevés, soit une augmentation comprise entre 100 et 400 euros en
plus par mois. Concrètement, cela veut dire que les seniors pourront
bénéficier de d'avantage d'heures d'aide à domicile.

Une "aide au répit" pour les
aidants

Mais dans les faits, on le sait
bien, ce ne sont pas que des professionnels qui s'occupent des personnes âgées.
Les proches, les familles souvent, se relaient aussi à leur chevet. Selon le
gouvernement, 4,3 millions de Français s'occupent ainsi de leurs aînés. Et
cette charge pèse souvent sur le moral. Pour preuve, 40% des aidants disent se
sentir dépressifs et 29% déclarent consommer des psychotropes.

Pour les
soulager un peu, l'Etat va donc créer une aide au répit pour que le proche
d'une personne âgée très dépendante puisse souffler un peu, s'absenter quelques
jours. Cette aide pourra aller jusqu'à 500 euros par an. Elle permettra par
exemple de financer une semaine d'hébergement dans un établissement médicalisé.

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