Lafarge : les grévistes de la faim mettent un terme à leur mouvement
Dès mardi dernier le groupe Lafarge indiquait vouloir "sortir de cette situation le plus rapidement possible". La situation étant la suivante : 12 salariés en grève de la faim depuis 10 jours devant le siège du groupe à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) pour protester contre la fermeture de leur usine à Frangey (Yonne). Un situation qui ne pouvait pas durer.
Une porte de sortie a donc été trouvée aujourd'hui, lors d'une réunion extraordinaire du comité central d'entreprise. "La direction s'est engagée en CCE à maintenir une activité sur le site de Frangey pour 35 personnes, le temps de trouver un repreneur", a expliqué Sylvain Moreno, de la CGT, syndicat majoritaire du groupe Lafarge Ciments.
Sur les 74 personnes qu'emploie l'usine de Frangey, la direction s'est engagée à en reclasser 34 autres sur d'autres sites, tandis que 5 partiront à la retraite. Le groupe Lafarge emploie 8.000 personnes en France.
Les 12 salariés de Frangey ont donc cessé leur grève de la faim, entamée le 20 septembre, même si ils auraient préféré conserver la totalité des emplois sur le site de Frangey. Ils ont perdu entre six et huit kilos et "leurs organismes
commençaient à être mis à rude épreuve", selon les témoignages de syndicalistes
les soutenant.
Clara Beaudoux, avec agences
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