La grève continue en Guadeloupe
C’est ce soir que le collectif LKP doit se prononcer sur la suite à donner à la grève débutée le 20 janvier dernier pour protester contre la vie chère et les bas salaires en Guadeloupe. D’ici là, le mouvement continue… au moins encore aujourd’hui.
Tout semblait pourtant réglé : hausse de 200 euros des bas salaires, baisse des prix des produits de grande consommation,…Tout ou presque. Car selon le leader du LKP Elie Domota, il manque notamment un document écrit par la préfecture.
L'accord signé vendredi dernier entre le Collectif syndical contre l'exploitation et deux organisations patronales minoritaires n'a pas été validé par le Medef, qui a refusé de signer, à l'instar de plusieurs autres
organisations patronales majoritaires, représentant notamment le secteur clé du tourisme.
Elie Domota a réitéré ce week-end son intention de demander au ministère du Travail, qui en a la faculté, d'étendre à toutes les entreprises de Guadeloupe l'application de cet accord. Un accord qui en l'état ne concerne que 15 à 17.000 salariés, sur les 45.000 visés, sur le papier en tous cas, par cette revalorisation salariale.
Mais le LKP envisage aussi des actions de terrain. "Non seulement nous allons demander l'extension de l'accord, mais nous allons passer d'entreprise en entreprise pour le faire signer", a expliqué hier soir son leader devant près de 3.000 personnes à qui il venait d'annoncer la poursuite du mouvement.
Cécile Mimaut, avec agences
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