La fin des stages hors cursus scolaire
Le collectif Génération Précaire s'est réjoui de l'annonce par François Fillon de la fin des stages hors cursus scolaireLe collectif Génération Précaire s'est réjoui de l'annonce par François Fillon de la fin des stages hors cursus scolaire Génération Précaire rappelle, dans un communiqué, que la mise au ban de ces stages est "un cheval de bataille historique" de l'association.
Cette pratique équivalait à un "jackpot pour l'entreprise qui (pouvait) s'offrir les services d'un diplômé pour six fois moins cher qu'un salarié normal", souligne-t-elle.
"Le moment est venu de mettre fin aux stages hors-cursus parce qu"un stage est fait pour associer la pratique à l"étude, parce qu"un stage est fait pour déboucher sur un emploi, pas pour se substituer à un emploi", a déclaré le premier ministre, François Fillon, vendredi 18 septembre, lors d'un déplacement en Haute-Loire sur l"emploi des jeunes.
Un amendement en ce sens a été adopté en commission au Sénat dans le cadre du projet de loi sur l"orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie, déjà adopté par les députés, et dont l"examen débute lundi au Sénat.
Le collectif de défense des stagiaires, né en 2005, précise qu'il "entend évidemment être associé à la rédaction du décret" abolissant ce type de stage.
De même devrait être voté lundi le principe de la rémunération des stages à 2 mois contre 3 actuellement.
L'association estime toutefois qu'"on est encore loin du compte car il est toujours aussi facile de remplacer un salarié par un stagiaire". "C'est pourquoi Génération Précaire continuera de militer pour l'inscription du statut du stagiaire dans le Code du travail (comme pour les apprentis), la limitation de la durée de tous les stages à six mois et la mise en place d'un quota de stagiaire de 10% maximum par entreprise", conclut le communiqué.
Plus d'infos :
>> Le site du collectif Génération précaire
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