La Boudeuse en mission pour la planète
La Boudeuse n'est restée que trois jours dans son nouveau port d'attache, Fécamp, en Seine-Maritime. Arrivée dimanche d'un carénage au Havre, après deux ans passés amarrée sur les quais de Seine à Paris, elle repart ce mercredi pour deux ans d'exploration en Amérique du Sud et dans le Pacifique.
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Contrairement à sa précédente mission, qui l'a emmenée trois ans autour du monde de 2004 à 2007, La Boudeuse est cette fois missionnée par l'Etat, comme son illustre ancêtre, la Boudeuse de 1766, commandée par Louis-Antoine de Bougainville.
La mission Terre-Océan émane du ministère de l'Ecologie et de l'Energie (cliquer ici pour lire la lettre de mission). Il s'agit d'inventorier la biodiversité, d'étudier les effets de la pollution dans les grands bassins fluviaux sud-américains (orpaillage, exploitation du caoutchouc, déforestation, agriculture), et d'évaluer les effets du réchauffement climatique sur les côtes et dans les îles du Pacifique, menacées par la montée des eaux.
Plusieurs dizaines de scientifiques venus de diverses institutions (CNRS, CNES, Museum d'histoire naturelle etc.) se relaieront à bord. Ils y installeront des expériences ou utiliseront le navire comme moyen de transport ou base-vie.
_ La Boudeuse, construite en 1916, n'a pas de quille et bénéficie donc d'un faible tirant d'eau. Elle autorise la navigation par relativement faible profondeur. Son aménagement lui permet d'accueillir une trentaine de personnes à son bord.
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La mission est financée par une vingtaine de partenaires publics et privés.
Grégoire Lecalot
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