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L'incendie dans le parc naturel de la Réunion s'aggrave

L'incendie qui fait rage depuis une semaine dans une région très accidentée du parc national de la Réunion s'est subitement aggravé ce week-end. Plus d'un millier d'hectares de forêt primaire a déjà été détruit et le préfet a demandé de nouveaux renforts en Métropole.
Article rédigé par franceinfo
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C'est l'un des plus beaux éco-systèmes de l'océan Indien qui est grignoté par les flammes. Depuis lundi dernier, un incendie ravage le parc national de la Réunion, sur les hauteurs de l'ouest de l'île au Maido. Et ce week-end, la situation s'est encore déteriorée. “Nous ne sommes pas sortis de ce sinistre qui arrive au pire moment à cause de la chaleur”, s'alarme le préfet, Michel Lalande.

Un fort vent tournant a provoqué l'extension du feu et des pompiers encerclés ont dû être évacués. 500 hectares de forêt primaire, riche en espèces animales et végétales endémiques, étaient partis en fumée dans la semaine. La surface détruite a doublé depuis samedi, portant les dégâts à un millier d'hectares. Et l'ONF craint que la situation ne se détériore encore, le feu ayant dépassé les 1.800 mètres d'altitude.

Le préfet de la Réunion, débordé, a demandé de nouveaux renforts à la Métropole, en particulier en moyens aériens. Quatre hélicoptères se relaient depuis une semaine, n'emportant que 800 litres d'eau par rotation. Un bombardier d'eau Dash 8 de la sécurité civile doit être acheminé sur l'île. Il peut larguer 12 tonnes d'eau d'un seul coup. 300 personnes sont mobilisées, dont 140 pompiers, des agents de l'ONF et des militaires.

Le parc national de la Réunion a été classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité, en août dernier. Mais la catastrophe écologique n'est pas encore annoncée, car la forêt se régénère assez vite, grâce à la présence de graines dans le sol. En revanche, les spécialistes craignent que les feux de forêt ne favorise le développement d'espèces envahissantes, au détriment de la faune et de la flore locale.

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