Une société française accusée d'avoir fourni du matériel de surveillance informatique à la Syrie
Selon l'intitulé de la plainte, "il apparaît que la société Qosmos a été, à plusieurs reprises, mise en cause pour avoir contribué à fournir au régime syrien le matériel de surveillance électronique nécessaire à la répression de toute opposition politique ou intellectuelle" . Patrick Baudouin, l'avocat (et ancien président) de la FIDH, demande au parquet de Paris de "prendre l'initiative d'ouvrir une enquête préliminaire ou une information judiciaire" .
La Fédération internationale des droits de l'Homme et la Ligue des droits de l'Homme vont donc porter plainte. Déjà, par le passé, elles s'en étaient prises, dans un dossier similaire, à Amesys : cette filiale de Bull était accusée d'avoir fourni du matériel de surveillance à la Libye de Kadhafi. La plainte a débouché, en juin dernier, sur une enquête du parquet de Paris.
Qosmos, Amesys : "ce sont les deux société pour lesquelles nous avons des éléments, mais il y en a sans doute d'autres" , prévient déjà Patrick Baudouin.
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