Deux groupes d'extrême droite étaient dans le collimateur du ministère de l'Intérieur : Troisième Voie, dirigé par Serge Ayoub, dont on a beaucoup parlé à l'occasion de la mort de Clément Méric. Les skinheads à l'oeuvre ce soir-là ont reconnu être des sympathisants du mouvement. Et les Jeunesses nationalistes révolutionnaires, qui font figure de service d'ordre de Troisième Voie.Marine Le Pen appelle Manuel Valls à "condamner la violence des deux côtés"Les dirigeants de ces groupuscules avaient annoncé, plus tôt dans la journée, avoir reçu la notification de leur dissolution. Ils auraient pu tenter de s'opposer à cette décision (ils avaient dix jours pour présenter leurs arguments) ; ils ont préféré se saborder sans attendre. "J'ai dissous pour l'honneur, pour ne pas être dissous par d'autres. Ces tartufferies, c'est fini ", a expliqué Serge Ayoub. Le leader de Troisième Voie précise que la dissolution est enregistrée "depuis une semaine " à la préfecture.