Les faits remontent au 3février 2011. Trois jeunes hommes, encagoulés, pénètrent dans une bijouterie ducentre-ville de Cambrai pour y commettre un braquage, armés d'un couteau, d'untaser et de rouleau adhésif. Leur objectif présumé : récupérer de l'argent pourrembourser des dettes liées à la drogue.Les suspects confonduspar leur ADN Le bijoutier, HervéBouquignaud, 60 ans, aurait alors tenté de se mettre à l'abri dans son atelier.Il a été frappé de coups de couteau au bras et à l'abdomen. Un commerçant quiavait vu quelques minutes plus tôt les trois individus enfiler leur cagoule lesmet en fuite. Selon la veuve de la victime, Monique Bouquignaud, les suspectsse seraient enfuis avec seulement 40 euros en poche. Ils ont été confondus parleur ADN neuf jours après les faits.Si l'épouse de la victime,membre du conseil municipal de Cambrai, affirme ne pas vouloir de vengeance,elle demande toutefois que les suspects "soient punis ". "Ilsne lui ont laissé aucune chance", affirme-t-elle, rappelant que son épouxavait des problèmes de santé : il avait été opéré du cœur à dix reprises. Lestrois accusés risquent une peine de réclusion criminelle à perpétuité.Des mesures pour lasécurité des bijouteries Face à la recrudescencedes braquages qui tournent mal dans les bijouteries, les propriétaires de cetype de commerce investissent de plus en plus dans des équipements de sécurité.Sas d'entrée, télésurveillance, mais aussi des formations pour détecter descomportements suspects. Ces mesures de sécurisation peuvent être exigées parles assurances.