Ces perquisitions au siège de FranceTelecom-Orange sont le signe d'une accélération de l'instruction, dont sefélicite l'intersyndicale, partie civile dans ce dossier. L'instruction avait été lancée en 2010, à la suite d'une vague de suicides desalariés, 35 selon les syndicats entre 2008 et 2009.La plainte initiale, déposée en2009, visait des faits de harcèlement moral et de mise en danger de la vie d'autrui.Mais le parquet de Paris n'avait finalement retenu que la premièrequalification pour son instruction judiciaire contre X.Engagée dans une vasterestructuration, France Telecom-Orange avait supprimé 22.000 postes entre 2006et 2008 et procédé à 10.000 changements de métier sur la même période. Dans un rapport, l'Inspection du travail avait pointé "la politique de réorganisation et demanagement" menéedepuis 2006 et souligné que les dirigeants de l'entreprise avaient été alertés "àmaintes reprises (...) des effets produits sur la santé des travailleurs." **