Reda Kriket mis en examen et placé en détention provisoire
Six jours : les policiers auront poussé la garde à vue jusqu'au bout, à cause selon eux du "danger immédiat" que représente cet homme, soupçonné de préparer un attentat sur le sol français. A ce stade, selon nos informations, Reda Kriket ne s’est pas montré très loquace face aux enquêteurs. Il a été mis en examen notamment pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire.
L’homme a fait valoir son droit au silence
Devant les policiers, l’homme a d’abord servi une version complètement loufoque sur des braquages qu’il préparait alors. Les enquêteurs n’en ont pas cru un mot : Reda Kriket a ensuite fait valoir son droit au silence. Les policiers de la DGSI restent persuadés qu’ils ont arrêté cet homme alors que son réseau était opérationnel et s’apprêtait à passer à l’action avec, à la clef, un attentat majeur, sur le même scénario que celui du 13 novembre.
Chez Reda Kriket, ils avaient notamment retrouvé de l’explosif TATP, cinq kalachnikov, des armes de poing et de très nombreuses munitions. Ancien braqueur, il avait en outre été condamné dans une affaire de filière djihadiste en Belgique.
Des complices de Kriket arrêtés
Quelle était sa cible ce week-end de Pâques ? Impossible, à l’heure qu’il est, de le savoir. Des complices de Reda Kriket ont été arrêtés : un homme en Belgique, avec qui il était en contact, vétéran du djihad en Afghanistan et un autre homme, Anis, proche de Reda qui a été arrêté à Rotterdam et qui aurait pu avoir un rôle direct opérationnel dans l'attentat à venir. Pour l’instant, ce dernier a refusé son transfert en France.
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