Projet d'attentat déjoué : de gros moyens pour une cible encore mystérieuse
C'est un attentat de grande ampleur qui a été évité, selon la conviction des enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Leur ressenti n'a fait que se renforcer au regard de l'arsenal retrouvé à Argenteuil les 24 et 25 mars mars lors de la fouille d'un appartement occupé par Reda Kriket.
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Une partie de l'explosif retrouvé était déjà constitué, or le TATP, un mélange chimique artisanal, n’est pas fait pour être conservé longtemps. Il y a aussi les cinq fusils d’assaut Kalachnikov et de très nombreuses munitions d'où cette hypothèse qu’un scénario identique à celui des attentats de Paris était mûri.
Quelle était la cible à ce stade ? C'est encore la grande inconnue. Reda Kriket n'a quasiment rien dit pendant sa garde à vue. Selon les informations de France Info, il a d'abord expliqué qu'il avait des projets de braquages. Mais face à l'invraisemblance de ses propos et aux enquêteurs qui n'en croyaient pas un mot, il a exercé son droit au silence.
Les enquêteurs savent que Reda Kriket est allé en Belgique il y a une quinzaine de jours où un de ses complices présumés a été arrêté. Un autre vient d’être incarcéré à Rotterdam. La justice française attend à présent de pouvoir les ramener eux aussi, afin de les interroger.
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