Prothèses PIP : Jean-Claude Mas retrouve la liberté
Le fondateur de la société de prothèses mammaires a obtenu lundi sa remise en liberté sous contrôle judiciaire.
IMPLANTS MAMMAIRES - La justice craignait une fuite à l'étranger. Jean-Claude Mas, le fondateur de la société de prothèses mammaires PIP, va pourtant être remis en liberté lundi 29 octobre. "Le juge vient de rendre l'ordonnance de remise en liberté sous contrôle judiciaire", a annoncé Yves Haddad, l'avocat de Jean-Claude Mas, qui a précisé que son client sortirait dans l'après-midi.
Pourquoi est-il libéré ?
Selon l'avocat, cette décision a été rendue "malgré l'opposition du parquet", qui avait requis le maintien en détention de Jean-Claude Mas. Agé de 73 ans, il a été mis en examen en janvier pour "blessures involontaires" dans le volet sanitaire du scandale PIP. En mars, faute d'avoir versé la caution prévue dans le cadre de son contrôle judiciaire, il avait été placé en détention provisoire.
En juillet, il avait été maintenu en détention provisoire, mais cette fois dans le volet financier de l'affaire. Les juges craignaient qu'il ne fuie à l'étranger.
En quoi consistera son contrôle judiciaire ?
Selon l'ordonnance rendue par le juge lundi, le contrôle judiciaire du fondateur de PIP lui ordonne de rester cantonné aux départements des Bouches-du-Rhône et du Var et de se présenter une fois par semaine à compter du 5 novembre au bureau de police de Six-Fours-les-Plages (Var), son lieu de résidence.
Il devra également se rendre aux convocations du juge d'instruction et s'abstenir de rencontrer son ancien bras droit, Claude Couty. Il lui est enfin interdit de se livrer à la direction ou à la gestion d'une activité commerciale.
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