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Procès Guy Wildenstein : œuvres d'art et fraude fiscale

Le procès du marchand d’art Guy Wildenstein débute ce lundi après-midi à Paris et se terminera à la fin du mois. Il comparaît avec sept autres prévenus et est soupçonné d’avoir dissimulé au fisc une partie de la succession de son père.
Article rédigé par Laurent Doulsan
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (L'administration française réclame 600 millions d'euros à l'amateur d'art  © Sipa)

Guy Wildenstein est l’héritier de l’une des plus fameuses dynasties de marchands d’art. En 2001, à la mort de son père Daniel, il se retrouve à la tête d’une immense fortune : de l’argent en liquide, des biens immobiliers et, bien sûr, des tableaux de maîtres.

Les Wildenstein ont accumulé sur trois générations une fantastique collection d’œuvres d’art : Renoir, Picasso, Monet ou encore Le Caravage. Le problème est que Guy Wildenstein s’est abstenu de déclarer une bonne partie de cet héritage au fisc.

L’administration française lui réclame donc la somme vertigineuse de 600 millions d’euros. L’enquête sur son patrimoine et sur ses méthodes a révélé que le marchand d’art avait dissimulé une grande partie de sa fortune grâce à toute une série de montages financiers complexes. Il a également utilisé tous les avantages des paradis fiscaux comme les Bahamas et les îles Caïmans.

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