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Procès des "amants diaboliques" : 25 et 30 ans de réclusion requis

L’affaire d’un mari et de sa maîtresse, accusés d’avoir tué l’épouse en 2013 est examinée devant la cour d’assises de Nantes. Les réquisitions les plus lourdes ont visé l'époux.
Article rédigé par franceinfo
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  (Anne Barbot avait été tué dans le garage de sa ferme à Vritz en Loire-Atlantique en mars 2013 © MaxPPP)

Des peines de 30 et 25 ans de réclusion ont été requises lundi devant la cour d’assises de Loire-Atlantique, à Nantes, à l'encontre de Didier Barbot et de sa maîtresse, Stéphanie Livet. Ils sont jugés depuis le 14 janvier pour l'assassinat de l'épouse de Didier barbot, Anne Barbot, en mars 2013. Le verdict est attendu en fin de journée.

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Selon l'avocat général, Pierre Dupire, l'assassinat "macabre" a été préparé par le mari, Didier Barbot. Il a réclamé une peine de 30 ans de réclusion criminelle. L'avocat général a prêté à la maîtresse de cet homme un rôle un peu différent, en tout cas en dehors de l'initiative de l'assassinat. Stéphanie Livet a "adhéré" au projet, selon Pierre Dupire, qui a requis à son encontre 25 ans de réclusion criminelle. 

Le couple est accusé d'avoir tendu un piège à l'épouse dans le garage de la maison familiale. La victime avait été frappée et étranglée à Vritz (Loire-Atlantique). Le corps avait été découvert dans une voiture calcinée, dix jours après la disparition signalée par le mari, qui se montrait éploré. Le couple risque la réclusion criminelle à perpétuité. 

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