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Réforme pénale : 1 000 postes créés dans les services de probation et d'insertion

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, l'a annoncé mercredi, jour de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres par Christiane Taubira. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La ministre de la justice française, Christiane Taubira, à l'Assemblée nationale, à Paris, le 25 juin 2013.  (CHARLES PLATIAU / REUTERS)

Christiane Taubira avait déjà annoncé la création de 450 postes sur 2014-2015. Ce sera 550 de plus. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que 1 000 postes au total seraient créés dans les services pénitentiaires d'insertion et de probation (Spip) pour accompagner la réforme pénale sur une période de trois ans (2014-2016). Une mesure annoncée le jour de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres par la garde des Sceaux. 

La ministre a souligné que ces recrutements constituaient "une marque de l'engagement du gouvernement". Deux des mesures phares du "projet de loi sur la prévention de la récidive et l'individualisation des peines" concernent en effet directement les Spip : la création d'une peine de probation en milieu ouvert, baptisée "contrainte pénale", et le fait de favoriser les "sorties sous contrainte" de prison, pour éviter les sorties "sèches", c'est-à-dire sans aucun accompagnement. Elles représentent 80% des sorties aujourd'hui et favorisent la récidive, selon le gouvernement.

La droite dénonce "un feu vert donné aux voyous"

Applicable pour les délits passibles de cinq ans de prison au maximum, la "contrainte pénale" ne remplacera aucune autre peine et ne sera pas totalement déconnectée de la détention, puisqu'un condamné manquant à ses obligations pourra voir la peine transformée en emprisonnement. La possibilité d'une "sortie sous contrainte", elle, devra être systématiquement étudiée aux deux tiers de la peine.

La droite a pilonné le projet, accusant le gouvernement de se préparer à "vider les prisons" et dénonçant un "feu vert donné aux voyous". Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, a demandé "solennellement (son) retrait"

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