Une médaille d'or au saut à la perche à Londres, unepremière place au podium des champions olympiques d'athlétisme, du jamais vudepuis les jeux d'Atlanta mais... pas de Légion d'honneur. Pourtant, la promotion2013 fait, comme les années précédentes, la part belle aux sportifs de hautniveau : on y retrouve ainsi 87 médaillés français aux J.O de Londres.Parmi eux, lenageur Yannick Agnel, le judoka Teddy Riner ou encore l'athlète malvoyanteAssia El Hannouni. Mais du perchiste Renaud Lavillenie, point...Casier judiciaireInterrogée sur cet "oubli"regrettable, l'attachée de presse de la Grande chancellerie de la Légion d'honneurs'est bornée à déclarer que l'athlète "ne remplit pas toutes lesconditions requises " précisées au point 1.2 du communiqué de presse dela Chancellerie. Un paragraphe où il est souligné que "nul ne peut êtredécoré s'il a une condamnation à son casier judiciaire où s'il se trouve citédans une procédure en cours ".Accident de la circulationRenaud Lavillenieexplique ainsi lui-même qu'il doit une mention à son casier judiciaire après unaccident de moto en 2007 à Bordeaux, dans lequel un enfant avait été blessé etpour lequel le futur champion avait été jugé responsable.