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Michel Drucker devrait pouvoir terminer sa villa d'Eygalières, dans les Alpilles

Le permis de construire avait été annulé par le tribunal administratif, le 23 décembre 2010. Parce que la villa était trop près d'un site classé. En appel, le rapporteur public a recommandé d'annuler cette annulation. Décision le 15 novembre.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
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  (PHOTOPQR/ LA PROVENCE / VALLAURI Nicolas Maxppp)

Parce que la maison de Michel Drucker se situe à moins de 500 mètres d'une chapelle romane classée, la chapelle Saint-Sixte, la mairie d'Eygalières aurait dû consulter l'architecte des Bâtiments de France avant d'accorder le permis. C'est du moins ce que pensait la Ligue de défense des Alpilles - le tribunal administratif de Marseille lui a donné raison, le 23 décembre 2010.

Depuis deux ans donc, les travaux de cette maison de 293m² avec piscine, sur un terrain de 10.000 m², sont à l'arrêt.

Révélatrice des limites de l'administration

Lors de l'audience en appel jeudi matin, le rapporteur public n'a pas été de cet avis. Du moins, il a estimé qu'aucune fraude n'avait été commise - ni de l'administration ni de Michel Drucker. Selon lui, cette affaire n'est que " banalement révélatrice " des limites de l'administration : l'enquête de la gendarmerie a permis de constater que la demande auprès des Bâtiments de France n'a pas " donné lieu à un courrier avec accusé de réception " .  

Ensuite, faute d'un " secrétariat digne de ce nom " , il n'a pas été retrouvé " trace de cet avis dans les archives " de la Direction départementale de l'équipement, en charge du dossier. " Ce n'est guère glorieux, mais c'est ainsi " ,  a résumé le rapporteur.

La décision de la cour d'appel a été mise en délibéré au 15 novembre.

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