Le retour du "procès des tournantes" se fait à huis clos
Aurélie, dont le statut de victime n'a pas été reconnu en première instance, n'a pas fait le déplacement devant les assises des
mineurs de l'Essonne parce que "la peur est montée " au moment de
revenir devant ses agresseurs présumés. Seule Nina, l'autre victime des
"tournantes de Fontenay", est présente mardi pour l'ouverture de ce procès
en appel.
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Les journalistes présents sur place n'ont pu voir que son pull beige
et son écharpe blanche. Elle n'a rien dit et ne veut pas se faire entendre : ce
procès en appel pour des viols en réunion entre 1999 et 2001 s'est ouvert à
huis clos.
A écouter ►►► "Depuis le verdict, je suis en plein cauchemar "
De leur côté, les sept accusés
présents (le huitième est en fuite) auraient préféré la publicité des débats.
C'est en tout cas le cas de Me Clarisse Serre.
A l'automne 2012, lors de la première instance, quatorze
hommes avaient comparu pendant trois semaines devant les assises du
Val-de-Marne : dix acquittements et quatre condamnations à des peines n'excédant
pas cinq ans de prison.
Un verdict qui avait provoqué un tollé chez les
associations féministes et au sein de la classe politique. Le parquet avait
fait appel. Ce nouveau procès devrait s'achever le 13 décembre prochain.
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