La société française Amesys visée par une information judiciaire pour complicité d'actes de torture en Libye
Cette information
judiciaire a été confiée à une magistrate du pôle parisien spécialisé dans les
crimes de guerre, les génocides et les crimes contre l'humanité.
L'affaire a commencé fin août quand le Wall Street Journal a affirmé qu'Amesys avait équipé fin 2009 le centre de surveillance d'internet de Tripoli avec un système permettant de contrôler les messages pour éventuellement filtrer voire censurer des "paquets " de données. Amesys avait reconnu début septembre avoir fourni au régime de Mouammar Kadhafi du "matériel d'analyse " portant sur des "connexions internet", tout en précisant que le contrat avait été signé dans un contexte de "rapprochement diplomatique" avec la Libye.
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