La justice valide le plan de continuation du volailler Doux
Cette fois c'est bon. Doux n'est plus en redressement judiciaire, et peut poursuivre son activité. Après une procédure qui aura duré 18 mois, le tribunal de commerce de Quimper a validé le plan de continuation du groupe.
Ce qui n'est pas, en soi, une grande surprise : mardi dernier, lors d'une audience à huis clos, les dirigeants du groupe avaient présenté aux juges leur plan. L'arrivée au capital du groupe saoudien Almunjem, et de la holding de la famille Calmels, D&P, a sans doute fait pencher la balance.
Un milier d'emplois perdus
2.100 emplois sont sauvés. Doux s'est recentré sur l'export et la transformation (Père Dodu). Mais un millier auront été supprimés dans l'histoire, ceux du "pôle frais". Les syndicats rappellent que, plus d'un an après, seuls 10% des anciens salariés ont retrouvé un CDI
Selon le nouvel organigramme, le fonds D&P devient actionnaire majoritaire, avec 52,5% du capital : Almunajem en a 25%, et Doux 22,5% - il en a aujourd'hui 80%, devient donc minoritaire. Une nouvelle gouvernance va voir le jour : autour d'Arnaud Marion, le manager de transition qui va présider le directoire, vont figurer Jean-Charles Doux, le fils du fondateur, et Martin calmels, le fils de Didier Calmels, spécialiste de la reprise d'entreprises en faillite - qui prendre la tête du conseil de surveillance.
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