La justice classe sans suite l'enquête sur le scandale sexuel à la RATP
En juin 2011, le PDG de la RATP reçoit une lettre anonyme dans laquelle il est question de harcèlement sexuel.Un homme est montré du doigt, il s'agit d'un ancien syndicaliste, surnommé "Le Roi".
D'après l'auteur anonyme de la lettre, ds "soirées" étaient organisées dans les bureaux du syndicat UNSA. Lors de ces "soirées", certains salariés devaient se livrer à des prestations sexuelles pour pouvoir obtenir un avancement.
A la fin de l'été 2011, le parquet de Paris avait ouvert une enquête. Elle avait été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Selon la justice, 24 personnes ont été entendues et les investigations n'ont pas permis de caractériser les infractions pénales dénoncées par le syndicat Sud-RATP, qui avait porté plainte pour trafic d'influence, harcèlement moral et sexuel et discrimination.
La CGT avait également mis en cause la direction, l'accusant de protéger le salarié soupçonné d'être à l'origine de ce scandale sexuel.
Un rapport d'expertise présenté à la direction et réalisé par un cabinet d'experts indépendants dénoncait déjà en 2005 "des comportements qui sortent de la normalité".
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