Jacques Chirac conteste sa condamnation... sans faire appel
"Je l'affirme avec honneur : aucune faute ne saurait m'être
reprochée. Pour autant, je ne ferai pas appel ", écrit l'ancien chef de l'Etat dans le communiqué qu'il a publié après le jugement qui le condamne à deux ans de prison avec sursis pour des détournements de fonds publics commis dans les années 1990. Un jugement qui lui vaut d'être le premier chef d'Etat de la République condamné.
Il justifie sa décision en avançant qu'en tant que maire, c'était à lui d'assumer, et se réjouit au passage de voir que ses collaborateurs de l'époque ne sont pas condamnés. Et il explique qu'il n'a plus la force de mener le combat judiciaire jusqu'au bout.
Façon de dire qu'il est responsable mais pas coupable ? En tout cas, il conteste le jugement sur le fond, soulignant que sur 470 emplois litigieux examinés, seulement 19 lui sont imputés "et encore partiellement ".
L'ancien président termine en appelant les Français à se souvenir de lui en homme d'Etat et en "homme honnête ", qui n'a jamais eu d'autre souci que la cohésion et la grandeur de la France. "Par delà la blessure et la tristesse profonde que m'inflige ce jugement,
c'est cette exigence, qu'une dernière fois, je veux porter ", conclut Jacques Chirac.
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