IRCGN : la gendarmerie scientifique qui traque les indices
Un service spécialisé de la gendarmerie est en charge des enquêtes judiciaires. Les experts en criminologie ont recours aux dernières technologies pour faire parler les indices.
Dans les locaux de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) de Pontoise (Oise), les enquêteurs tentent de faire parler les indices. La présence d'une algue permet ainsi de conclure à une noyade. "On se sert de ces micro-végétaux pour savoir si une personne est décédée oui ou non de noyade lorsque son corps est découvert dans un milieu aquatique d'eau douce. Ils vont devenir des indicateurs, des témoins judiciaires, on va pouvoir les faire parler", explique le major Jean-Bernard Myskowiak, docteur en sciences.
240 000 dossiers traités l'an dernier
D'autres techniques scientifiques ont fait leur apparition. Un scanner permet de modéliser les scènes de crime en trois dimensions. "L'avantage d'avoir cette scène de crime sur ordinateur, c'est qu'on va pouvoir [...] plusieurs années après la commission des faits, visualiser la position d'un indice qui devient clé dans une enquête judiciaire", explique le commandant Christophe Lambert. L'an dernier, les laboratoires de l'IRCGN ont traité plus de 240 000 dossiers.
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