Interpellation dans l'enquête sur la tuerie de Chevaline
"Cette interpellation, qui ne restera peut-être pas unique, est le fruit des témoignages recueillis notamment après la diffusion le 4 novembre 2013 du portrait-robot d'un motard vu à proximité de la scène se crime et recherché activement par les enquêteurs " explique le procureur de la République, Eric Maillaud, dans son communiqué.
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Et le procureur affirme qu'au regard "des impératifs de la présomption d'innocence et en l'absence de lien direct entre cet homme et les protagonistes de ce drame, aucune information complémentaire ne sera donnée quant à son identité" . Le suspect, qui présente une forte ressemblance avec le portrait robot, est un haut-savoyard de 48 ans qui serait domicilié dans les environs de Chevaline, près d'Annecy. L'homme est présenté par des sources proches de l'enquête comme un "marginal", "amateur d'armes". Cette interpellation pourrait remettre en cause la thèse du drame familial.
Une seule personne arrêtée et libérée jusqu'à présent
L'affaire commence le 5 septembre 2012 quand Saad al-Hilli, 50 ans, un ingénieur britannique d'origine irakienne, sa femme de 47 ans, et sa belle-mère de 74 ans, sont exécutés de plusieurs balles sur une petite route forestière proche de Chevaline. Un cycliste français est lui aussi tué par balles. L'une des fillettes du couple al-Hilli est grièvement blessée tandis que la seconde sort indemne de cette tuerie. Jusqu'à présent, la seule personne arrêtée l'avait été au Royaume-Uni. Mais Zaïd al-Hilli, le frère de Saad, avait été remis en liberté provisoire et conditionelle fin juin. Il était soupçonné de "complot pour commettre un meurtre".
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