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Incidents après France-Maroc : sur les 26 membres de l'ultradroite qui étaient en garde à vue, sept vont être jugés en comparution immédiate

Après des incidents à Paris dans les heures qui avaient suivi le match de Coupe du monde entre la France et le Maroc le 14 décembre, 38 personnes avaient été interpellées. 26 étaient toujours en garde à vue samedi matin, sept vont être jugées en comparution immédiate.
Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Une unité de gendarmes mobiles à proximité de l'Arc de Triomphe, à Paris, le 14 décembre 2022 après la demi-finale de Coupe du monde entre la France et le Maroc (XIMENA BORRAZAS / MAXPPP)

Sur les 26 gardes à vue restantes après les incidents provoqués à Paris par des membres de l'ultradroite dans la nuit du 14 au 15 décembre, après le match de la France contre le Maroc, sept personnes seront jugées en comparution immédiate samedi 17 décembre, a appris franceinfo auprès du parquet de Paris. Par ailleurs, on compte six rappels à la loi avec interdiction de paraître à Paris ou obligation d'effectuer un stage de citoyenneté, une composition pénale (une procédure qui permet au procureur de proposer une ou plusieurs sanctions à une personne qui a commis certaines infractions), toujours selon la même source.

Marc de Cacqueray-Valmenier passera également en comparution immédiate samedi, indique une source proche du dossier à franceinfo. Marc de Cacqueray-Valmenier, le leader des Zouaves Paris, groupuscule dissous en Conseil des ministres, est déjà connu de la justice. Il est mis en examen pour des violences contre des militants de SOS Racisme lors d'un meeting d'Eric Zemmour à Villepinte le 5 décembre 2021 et a déjà été condamné à un an de prison ferme pour l'attaque d'un bar antifasciste parisien en juin 2020.

Par ailleurs, 12 classements sans suite faute d'infraction suffisamment caractérisée ont été prononcés par la justice. 

38 personnes, affiliées à des mouvements violents d'extrême droite, avaient été interpellées dans le 17e arrondissement de Paris dans la nuit du 14 au 15 décembre, et placées en garde à vue. Certaines détenaient des armes ou des armes par destination comme des poings américains ou des clés à molette, et sont soupçonnées d'avoir voulu en découdre avec les supporters marocains sur les Champs-Elysées, selon une source policière de franceinfo.

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