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Haute-Vienne : une institutrice en garde à vue pour violences contre des élèves

La directrice d'une école maternelle de Haute-Vienne a été placée en garde à vue ce mercredi. Elle est soupçonnée de violences physiques et psychologiques contre une quinzaine d'enfants.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (L'institutrice placée en garde à vue enseignait à l'école maternelle de Feyiat, en Haute-Vienne © MaxPPP)

Douze plaintes ont été déposées contre la directrice de l'école maternelle de Feyiat, à quelques kilomètres de Limoges, en Haute-Vienne. L'enseignante âgée de 58 ans est soupçonnée de "violences physiques et psychologiques " contre une quinzaine d'enfants. La directrice, qui enseignait cette année en petite section, a été placée en garde à vue ce mercredi.

12 plaintes, une quinzaine de personnes entendues

"La brigade des mineurs enquête sur l'affaire depuis cinq mois. Ce genre de dossier est toujours sensible et il a fallu prendre le temps. A ce jour, il y a douze plaintes, et une quinzaine de personnes qui ont été entendues ", a indiqué une source policière. 

Brimades, violences, humiliations...

Les parents d'élèves ont quant à eux formé un collectif pour réunir les témoignages des enfants de cette petite école maternelle. Les faits qui sont reprochés à la directrice remontent depuis la rentrée 2014. Brimades, humiliations, violences, elle aurait traumatisé une quinzaine d'enfants, doit trois plus particulièrement selon le collectif de parents d'élèves.

"Cette femme n'a pas sa place dans l'Education nationale" 

La porte-parole du collectif explique que le rectorat aurait informé les parents au printemps "qu'un accord avait été trouvé avec l'institutrice, qu'elle était en arrêt de travail et qu'elle ne reviendrait plus dans l'école."  La porte-parole poursuit : "mais pour nous, il est inenvisageable qu'elle retourne auprès d'enfants où que ce soit. Cette femme n'a pas sa place dans l'Education nationale ". C'est pourquoi plusieurs parents d'élèves ont décidé de porter plainte.

"Il est nécessaire pour nous d'aller au bout de la procédure pour obtenir la reconnaissance du traumatisme qu'ont subi nos enfants et dénoncer le silence des hauts fonctionnaires à qui nous confions leur avenir ", affirme la porte parole du collectif.

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