François Fillon assure que Jean-Pierre Jouyet était en "service commandé"
Devant le tribunal correctionnel de Paris, où il poursuit Jean-Pierre Jouyet et deux journalistes du Monde en diffamation, François Fillon s'est présenté en victime d'une "opération" visant à le "décrédibiliser" et "semer la zizanie à l'intérieur de (sa) famille politique".
Accusation très lourde de François #Fillon
— Delphine Gotchaux (@delphgotchaux) May 28, 2015
"Jean-Pierre Jouyet était en service commandé, il n'a pas agi seul pour salir ma réputation".
"Ce serait une affaire d'état si cette opération avait été montée pour me decredibiliser et semer la zizanie au sein de l'UMP". #Fillon
— Delphine Gotchaux (@delphgotchaux) May 28, 2015
Le parquet conclut à la relaxe
"On ne sait toujours pas ce qui s'est passé et on ne le saura jamais ", a conclu la procureur Annabelle Philippe, qui estime que la "bonne foi " des journalistes doit être retenue. Elle estime donc que ni les journalistes, ni Jean-Pierre Jouyet ne pouvaient être condamnés en diffamation.
#FillonJouyet le parquet ne prononce pas le mot relaxe mais dit que la bonne foi doit profiter aux journalistes et que M Jouyet pas complice
— Delphine Gotchaux (@delphgotchaux) May 28, 2015
François Fillon est parti après le réquisitoire. N écoute pas les plaidoiries de la défense. Jean Veil pour JP Jouyet se lance.
— Delphine Gotchaux (@delphgotchaux) May 28, 2015
Dans le quotidien du soir et dans leur livre "Sarko s'est tuer", les deux journalistes avaient affirmé que lors d'un déjeuner à Paris le 24 juin 2014, l'ancien Premier ministre avait pressé Jean-Pierre Jouyet de faire accélérer les poursuites contre l'ancien président pour gêner son retour.
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