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Et si le "fini-parti" des éboueurs s'arrêtait à Marseille ?

Un avocat engage vendredi sa deuxième bataille juridique pour supprimer une pratique spécifique à Marseille et ses environs : le "fini-parti" des éboueurs qui consiste, pour un employé, à débaucher quand il estime sa tâche terminée. Me Candon a perdu la première manche, il va tenter à nouveau de faire reconnaître l'illégalité de cette habitude de travail. 
Article rédigé par Alexandre Vau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

L'empêcheur de travailler en rond est un connaisseur du dédale juridique, il
est avocat dans une cité phocéenne qu'il veut plus propre. En 2012, Me Candon avait échoué devant la justice administrative. Il insiste et
l'avenir du "fini-parti" se joue peut-être ce vendredi devant la cour administrative d'appel. Selon lui, si la ville de Marseille
n'est pas propre, c'est que le travail est mal fait. Il pointe l'organisation
du ramassage des poubelles par les éboueurs du secteur public, autorisés à
partir une fois leur mission jugée terminée.

Des éboueurs ciblent l'incivisme  

Si la justice administrative juge recevable la démonstration
de l'avocat, alors l'organisation des éboueurs devra être revue et corrigée par
la communauté urbaine de Marseille. Une telle décision ne rendrait pas pour
autant la ville nickel, selon le secrétaire général du syndicat Force ouvrière (FO).
Patrick Rué pointe les comportements de certains habitants.

Plus généralement la question de la propreté s'était invitée
dans la campagne des municipales, bien que la compétence du nettoyage soit d'ordre
communautaire. Le socialiste Patrick Mennucci demandait la fin de l'accord,
trop souvent résumé à du "parti-pas fini" . L'équipe UMP du sénateur-maire
de Marseille, réélu le 30 mars, estimait que "seul, le contrôle de l'organisation du
travail posait problème".

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