Disparues de l’A6 : une arrestation 18 ans après un meurtre
L’affaire remonte à la fin de l’année 1996. Trois jours après Noël, une étudiante de 20 ans est retrouvée dans un garage de Blanzy en Saône-Loire, poignardée d’une centaine de coups de couteau. Grâce à de nouvelles techniques, des traces ADN ont pu être récemment exploitées. Elles ont conduit à l’arrestation d’un homme de 56 ans.
Un "cold case" à la française
L’homme mis en examen et écroué pour le meurtre de la jeune fille, Christelle Blétry, ne vivait plus en Bourgogne. Selon le quotidien de Dijon Le Bien public , l’homme d’une cinquantaine d’années, marié et père de deux enfants, habitait dans les Landes, mais au moment de l’affaire, il vivait dans le secteur de Blanzy, près de Montceau-les-Mines. Il aurait été confondu par son ADN. Des traces laissées sur les vêtements de la victime ont pu être exploitées grâce à des techniques qui n’existaient pas au moment de l’enquête. Elles ont été recoupées avec une signature génétique figurant dans un fichier national.
Des familles dans l'attente
En 2013, les défenseurs de la famille de la victime avaient réclamé une nouvelle expertise. La mère de Christelle, sous le choc de l’annonce, devrait s’exprimer vendredi. L’une de ses avocates, Me Corinne Herrmann, explique comment le rapprochement entre les analyses et l’interpellation d’un suspect a pu être mené.
L’avocate rappelle que l’une des autres énigmes des "disparues de l’A6" datant de 27 ans a été résolue il y a 2 ans, mais que d’autres restent mystérieuses.
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