Des policiers de la BAC de Marseille soupçonnés d'être des "ripoux"
Une enquête a été ouverte à Marseille. Ces policiers de la Brigade anti-criminalité auraient bénéficié de cadeaux d'un indic retrouvé mort en 2008.
La Brigade anti-criminalité de Marseille est-elle minée par la corruption ? Selon RTL, jeudi 26 janvier, plusieurs fonctionnaires de la BAC des quartiers nord de Marseille (Bouches-du-Rhône) font l'objet d'une enquête. Ils sont soupçonnés de racket et de vol dans les scellés, et seraient liés à la mort d'un de leurs indicateurs, en 2008.
D'après RTL, cet indicateur, qui était dealer, avait fourni des informations aux policiers de la BAC dans l'affaire Mama Galledou, la jeune femme brûlée vive dans un bus de Marseille par des mineurs. Après leur "collaboration" avec l'indicateur, les policiers auraient continué à fermer les yeux sur son trafic. RTL affirme que certains ripoux étaient "intéressés" au bénéfice et "profitaient donc de cadeaux, sorties au restaurant et remises d'argent. De quoi attirer des jalousies."
Ces avantages auraient donc fini par susciter la colère de certains de leurs collègues, qui auraient donc décidé de "balancer" le nom de l'indicateur à des caïds. Une information qui aurait signé son arrêt de mort. Selon RTL, cette enquête est étayée par de nombreux témoignages. Elle n'a pas encore été confirmée par la justice.
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