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Danemark : Peter Madsen, condamné pour assassinat en 2018, reconnaît dans un documentaire avoir tué la journaliste Kim Wall

Tout au long de son procès, en 2018, le Suédois avait nié avoir tué la journaliste, à bord de son sous-marin, l'été précédent. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le sous-marin "Nautilus", construit par Peter Madsen, au port de Copenhague en 2017. (MADS CLAUS RASMUSSEN / AFP)

Les premiers aveux, trois ans après les faits. Le Danois Peter Madsen, condamné à la perpétuité pour le meurtre de la journaliste suédoise Kim Wall dans son sous-marin artisanal, a reconnu pour la première fois sa culpabilité dans un documentaire diffusé mercredi 9 septembre. L'inventeur de 49 ans, interrogé au téléphone, répond "oui" à la question du journaliste lui demandant s'il a tué la jeune femme. "Il n'y a qu'un coupable et c'est moi", dit Peter Madsen, condamné en avril 2018 pour son meurtre avec préméditation, précédé de violences sexuelles.

La journaliste trentenaire avait embarqué à bord du Nautilus le soir du 10 août 2017, avec Peter Madsen, le concepteur et propriétaire du submersible. Elle souhaitait faire le portrait de cet ingénieur autodidacte obsédé par la conquête des mers et de l'espace. Kim Wall avait été portée disparue dans la nuit par son compagnon et son corps avait ensuite été retrouvé en mer, démembré.

Les circonstances de sa mort restent inconnues 

"A part le 10 août 2017, je n'ai jamais fait quoique ce soit à quelqu'un", soutient Peter Madsen. Lors du procès, il avait reconnu avoir découpé le corps sans vie de la jeune femme avant de la jeter dans la mer Baltique, mais maintenait que son décès était accidentel. Cet aveu ne lève pas tout le voile sur les circonstances exactes de la mort de Kim Wall. La série documentaire, intitulée "Enregistrements secrets avec Peter Madsen", dont seul le premier épisode a été diffusé, se fonde sur plus de 20 heures de conversation téléphonique entre un journaliste et l'assassin, enregistrés à l'insu de ce dernier. Il a ensuite donné son autorisation à leur utilisation.

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