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"C’est un nouveau cauchemar" : le beau-frère de Jean-Claude Romand, faux médecin condamné pour l’assassinat de sa famille, s’oppose à sa libération

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"C’est un nouveau cauchemar" : le beau-frère de Jean-Claude Romand, faux médecin condamné pour l’assassinat de sa famille, s’oppose à sa libération
"C’est un nouveau cauchemar" : le beau-frère de Jean-Claude Romand, faux médecin condamné pour l’assassinat de sa famille, s’oppose à sa libération "C’est un nouveau cauchemar" : le beau-frère de Jean-Claude Romand, faux médecin condamné pour l’assassinat de sa famille, s’oppose à sa libération
Article rédigé par franceinfo
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Sa demande de remise en liberté sera examinée mardi 18 septembre. Il avait été condamné à la perpétuité en 1996.

Pendant plus de quinze ans, il a menti à toute sa famille, se faisant passer pour un médecin de l'Organisation mondiale de la santé. En 1993, craignant de voir son secret dévoilé, il a tué sa femme, ses deux enfants et ses parents. Jean-Claude Romand, condamné à la prison à perpétuité en 1996, demande aujourd'hui sa remise en liberté conditionnelle, et cette requête sera examinée mardi 18 septembre. Une perspective qui inquiète le frère de son épouse : "C’est un nouveau cauchemar", témoigne Emmanuel Crolet, qui s'est confié à France 2.

"Ça a été un choc. Nous ne nous attendions pas du tout à cette éventualité", assure le beau-frère du faux médecin, qui a cru à son mensonge comme tout le reste de la famille. "On peut le croiser dans la rue. On peut le croiser sur la tombe de ma sœur", appréhende Emmanuel Crolet. "Je ne sais pas si on se rend compte du choc que ça peut faire".

Pour ce dernier, Jean-Claude Romand "n'a pas changé" et "reste un manipulateur et un menteur". Il le pense capable de tromper les psychologues, qui ne croient pas à un risque de récidive. "Ce n'est plus mon beau-frère", tranche Emmanuel Crolet.

Condamné à la perpétuité en 1996, Jean-Claude Romand a purgé sa peine de sûreté de 22 ans et est théoriquement libérable depuis 2015. Sa demande de liberté sera examinée mardi à la maison centrale de Saint-Maur (Indre), où il est incarcéré, lors d'une audience où il sera présent. La décision du juge ne devrait pas être connue le jour même, mais mise en délibéré.

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