Il est venu à Londres (Royaume-Uni), lundi 4 octobre, pour enfin connaître la vérité sur la mort de son père. "Moi, j'ai une dette envers mon père. De passer cette porte tout à l'heure, c'est un peu prétentieusement une victoire pour moi", explique Thierry Lemétayer, fils d'un des cinq marins français morts dans le naufrage.La présence d'un sous-marin britannique en cause ?À la recherche de la vérité, les familles des victimes ruminent encore ce 15 janvier 2004. L'affaire a été classée en 2016 par la justice française, qui n'a pas su trancher entre un accident de pêche ou la présence d'un sous-marin britannique en exercice qui aurait causé le naufrage du bateau. "L'implication d'un sous-marin serait une victoire magistrale", dit Dominique Tricaut, avocat des familles des victimes. Ce procès se déroulera durant les trois prochaines semaines. Il pourrait mener à la réouverture d'une enquête en France en cas de nouveaux éléments.