"Aucune trace" d'enquête sur la compagne de François Hollande, selon l'IGS
L'Inspection générale des services a annoncé mercredi, au terme de ses investigations, qu'aucune enquête policière sur la journaliste Valérie Trierweiler n'avait été menée.
"Il n'y a à ce stade aucune preuve qu'une enquête de renseignement ait été menée sur Mme Trierweiler". L'Inspection générale des services, communément appelée la "police des polices", a annoncé mercredi 21 décembre n'avoir "aucune trace" d'enquête policière sur la compagne de François Hollande, la journaliste Valérie Trierweiler. Cette dernière a porté plainte contre X en octobre dernier après la publication d'un article de L'Express faisant état d'un "ordre" donné à des policiers d'enquêter sur sa vie privée.
La préfecture de police de Paris, dont dépend la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP, ex-Renseignements généraux), avait fermement démenti toute enquête, dès la parution de l'article. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, avait lui porté plainte quelques jours plus tard pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.
Mais ces réactions n'avaient pas suffi à dissiper le "trouble" de Valérie Trierweiler qui se disait, via son avocat, "très choquée d'apprendre qu'une enquête ait pu être ordonnée et effectuée, aux fins de fouiller sa vie privée". Elle soupçonne la police d'avoir tenté de déstabiliser son compagnon, alors en pleine primaire socialiste, à quelques mois de la présidentielle. Le parquet de Paris, "toujours en attente du retour d'enquête", devra décider de la suite à donner à cette enquête préliminaire menée par l'IGS.
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