Affaire Raddad : "Quand c'est mélangé au sang de la victime, c'est (l'ADN) du meurtrier"
Ces traces "exploitables" ont été découvertes sur deux portes et un chevron qui se trouvaient sur la scène de crime. Des traces qui n'ont toutefois pas encore été analysées. Joint par France Info, le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, est resté "xtrêmement prudent. "Ces traces , dit-il, peuvent provenir des protagonistes de l'affaire mais aussi de manipulations ultérieures aux faits ." Un argument que rejette Me Sylvie Noachovitch, l'avocate d'Omar Raddad : "Dans les quatre ADN retrouvés, il y en avait deux qui n'étaient pas exploitables. En revanche, il y a un ADN qu'on retrouve sur les bancs et sur les chevrons, le même ADN mélangé au sang de la victime. Donc là, on ne peut pas imaginer qu’il s’agit d’un postillon d’un journaliste, voire même de la trace d’un gendarme. Cela n’est pas possible. Nous n’avons aucune raison de douter, mais depuis le début de cette affaire il est très curieux qu’on ne veuille pas trouver qui est la personne qui a son ADN mélangé au sang de la victime. Quand c’est mélangé au sang le sang de la victime c’est bien qu’il s’agit du véritable meurtrier. Cela va de soi."
Avant de demander la révision du procès, "je veux un nom, le nom de l'assassin"
"J’attends que le procureur de la République fasse le nécessaire sans attendre que je lui demande. On a un ADN qui est clair, net et précis, on en a même deux, donc on doit faire ce qu’il faut faire " a insisté l'avocate. "Le simple doute nous permettrait d’obtenir cette révision, mais je connais bien trop la cour de révision pour savoir qu’il en faut plus et je ne vais pas m’aventurer dans ce genre de voie où je sais à l’avance que l’on va me refuser. J’attends d’avoir une certitude, je veux un nom, le nom de l'assassin. Et à ce moment-là la cour de révision n'aura pas d’autre choix."
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