Affaire du "violeur de Tinder" : 18 ans de réclusion criminelle pour Salim Berrada

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Le "violeur de Tinder" a été condamné à 18 ans de prison. Le photographe de 38 ans a été reconnu coupable de douze viols et trois agressions sexuelles sur des femmes rencontrées via les applications de rencontre.
Affaire du "violeur de Tinder" : 18 ans de réclusion criminelle pour Salim Berrada Le "violeur de Tinder" a été condamné à 18 ans de prison. Le photographe de 38 ans a été reconnu coupable de douze viols et trois agressions sexuelles sur des femmes rencontrées via les applications de rencontre. (France 2)
Article rédigé par France 2 - E. Pelletier, G. Papin, L. Haedrich, L. Crouzillac, A. Cohen
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France 2
Le "violeur de Tinder" a été condamné à 18 ans de prison. Le photographe de 38 ans a été reconnu coupable de douze viols et trois agressions sexuelles sur des femmes rencontrées via les applications de rencontre.

Six heures de délibéré pour infliger une lourde peine, 18 ans de prison à l’encontre de Salim Berrada, un verdict proche des 19 ans de réclusion criminelle requis. Le "violeur de Tinder" a été reconnu coupable de douze viols et de trois agressions sexuelles. "Je pense que c’est un bon jugement qui a donné satisfaction aux victimes qui ont attendu pendant huit ans. C’est une bonne justice qui, je crois, va envoyer un message positif à celles qui n’osent pas pousser la porte d’un commissariat en pensant qu’elles ne seront pas crues", témoigne Maitre Véronique Boulay, l’avocate de l’une des victimes. Selon elle, "la défense de Salim Berrada n’a convaincu personne".

Propositions d’alcool insistantes


Salim Berrada a en revanche été acquitté dans deux autres affaires par manque de preuves. L'ex-photographe de 38 ans avait attiré de nombreuses femmes à son domicile entre 2014 et 2016 en utilisant des applications de rencontre. Il leur proposait des séances photo et de l’alcool de façon insistante. Certaines victimes affirment avoir été droguées avant d’être agressées ou violées. Salim Berrada n’a cessé de clamer que ces relations étaient consenties. "Je n’ai jamais voulu faire de mal à qui que ce soit", a affirmé l’accusé. Salim Berrada, de nationalité marocaine, devra quitter le territoire une fois sa peine purgée. Il a dix jours pour faire appel de la décision.

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